JE suis responsable de ce que la planète vit aujourd'hui : les pesticides, le Malathion déversé à Nouméa. Je suis responsable de l'air pollué par le nickel que l'on respire à Nouméa...
Je ne plaisante pas.
Nous sommes tous responsables de ce que nous vivons.
En effet, prenons l'exemple du Malathion pluvérisé en grandes quantités à Vallée des Colons sur les gens, les lézards, les grenouilles, les abeilles... Ce n'est pas moi qui aie signé l'arrêté, qui aie permis cela... Et cependant, comme tous les citoyens de ce pays, j'ai un pouvoir : créer un collectif, adhérer à un groupe qui bouge. Ne pas utiliser ce pouvoir, c'est aussi faire un choix. Ce sont les gouttes d'eau qui font l'océan!
Il suffit de constituer un groupe assez fort, de porter plainte : il y a atteinte à notre santé, c'est un abus de pouvoir. Les responsables le savent. Le Malathion est interdit en Europe parce qu'il est extrêmement dangereux. La Chine en produit 130 000 tonnes par an. A pas cher...
Il y a d'autres solutions...
Quand une personne est atteinte d'une maladie grave et contagieuse, faut-il tout tuer autour d'elle? empoisonner le sol, la flore et la faune? Mettre en quarantaine la personne, l'isoler par des moustiquaires, appliquer sur ses proches et voisins des antimoustiques locaux... c'est ce qui se pratiquait autrefois... C'était le bon sens.
Un message de Sylvain sur la responsabilité, notre responsabilité à tous :
Bonjour à tous,
Je vous envoie ce mail dans élan d'optimisme et de volonté de partage de cette vague qui me traverse. Le film de Coline Serreau "Solutions locales pour un désordre global" que je considère comme un documentaire que tout le monde devrait voir et prendre le temps d'assimiler, est enfin en libre accès sur internet sur le lien suivant:
http://nous-les-dieux.org/ Solutions_locales_pour_un_ désordre_global (j'ai téléchargé le fichier pour les gens en Nouvelle-Calédonie qui n'aurait pas une connexion suffisamment rapide)
Ce documentaire n'est pas là pour nous donner le cafard et nous faire comprendre que le monde va à sa perte, mais bien là pour nous montrer que des solutions simples (ce qui ne veut pas dire facile à mettre en oeuvre) existent et sont en ce moment même en train d'être expérimenté ( ou plutôt retrouvé pour la plupart, ce sont des techniques de grand-mère mis au "bon" goût du jour) dans le monde entier par des petits groupes de gens qui ont décidé d'agir et de prendre leur destin en main. Nous pouvons toujours agir, et exercer notre pouvoir le plus grand, celui de décider de ce que nous consommons, de choisir où nous dépensons notre argent.
Posez-vous les bonnes questions! Ci-dessous un exemple de question que je continue de me poser tous les jours (répondez y avec votre coeur, pas votre tête, elle a déjà été contaminé par le lavage de crâne de la télé)
-Suis-je conscient des implications de mes achats? Suis-je conscient qu'en donnant mon argent, je fais un choix de favoriser un système plutôt qu'un autre?
-Vais-je dépenser un peu plus d'argent et de temps pour acheter une nourriture de qualité qui fait vivre des paysans qui font leur travail avec amour et respect de la vie?
-Ou est-ce que je pense que la nourriture est une denrée qui peut être produite par des machines de manière artificielle à faible coût?
Ne sous-estimez pas votre pouvoir! Comme disais Coluche: "Il suffirait que les gens n'achètent pas pour que ça se vende plus!"
Consommez vos aliments local, bio (les AMAP sont probablement l'un des meilleurs systèmes du moment en métropole), non transformés autant que possible. N'hésitez pas à en produire vous même, ne serait-ce que des herbes sur votre balcon (sans produit chimiques), ou des graines germées dans votre cuisine ; ça aide à retrouver la conscience que "ce que je mange doit être vivant et doit respecter un cycle naturel".
Merci à Coline Serreau et à tous les gens qui travaillent avec leur coeur pour faire de ce monde un monde meilleur.
Je vous envoie plein d'amour et je vous souhaite un bon visionnage en famille.
Sylvain
PS: N'hésitez pas à en parler à tout le monde autour de vous, c'est aussi une façon d'exercer votre pouvoir d'expression et votre liberté.