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Depuis que l’Homo sapiens existe, il a toujours considérés les autres espèces soit animales, végétales et minérales comme ses biens dont il pouvait disposer selon son bon plaisir. 
Depuis quelques temps, je me pose les questions suivantes :
D’où vient le fait que l’être humain mange, torture, massacre avec férocité, quelque fois par nécessité mais souvent par méchanceté, des animaux qui font partie de sa vie de tous les jours ?  Comme les chiens, les chats, les animaux de ferme et ceux des bois, de la jungle ou des forêts tropicales.   Qui nous a donné la permission de massacrer et d’exterminer les animaux ?  Personne. 
L’état de certains animaux qui sont sauvés par des organismes me fait penser à des rescapés des camps de concentration.   Il est vrai que l’être humain est un bourreau pour les siens… quand il en a la chance.  Pouvoir assouvir sa frustration, ses pulsions de violence et de revanche sur un être faible est un signe de faiblesse et de grande lâcheté.   C’est le premier pas vers la violence.  On commence par son animal domestique et par la suite ce sera la conjointe ou le conjoint et les enfants.  C’est le même processus psychologique. 
Mais il existe une explication encore plus tordue à ce comportement malsain.  C’est la lutte des espèces.  Nous faisons partie intégrante de l’espèce animale.  Pour plusieurs d’entre nous, les animaux sont des êtres inférieurs car incapables de s’exprimer par la parole. Incapable de raisonner comme notre espèce dite supérieure.  C’est le cas des chasseurs qui rapportent en trophée la carcasse de leurs exploits.  Une peau d’ours, une tête de chevreuil ou d’orignal ou une main de gorille lors de braconnage.   C’est aussi le cas, encore des chasseurs, qui tuent ou laissent mourir de faim leurs chiens de chasse quand ceux-ci sont devenus inutiles. 

C’est aussi le cas des vivisections dans les laboratoires de recherches.   Des millions d’animaux sacrifiés au nom d’une science corrompue et à la solde des grandes organisations internationales. Des milliards d’animaux tués afin que nous puissions nous empiffrer de viandes souvent de qualité douteuse et absolument non nécessaire à notre survie.   On pourrait aussi parles des corridas, des courses de chevaux et de chiens où ces animaux sont considérés comme des esclaves économiques.  Ils doivent gagner leur croûte = rapporter de l’argent à leur maître.
Leurs souffrances nous indiffèrent car c’est reconnu, les animaux n’ont pas d’âme et ne possède pas notre intelligence.  Ce qui serait à démontrer… 
Nous n’avons aucune reconnaissance et aucun respect pour les animaux car nous les considérons comme une sous-espèce et celle-ci survie parce que nous le voulons bien.   Une telle arrogance, une telle ignorance, une telle irresponsabilité, une telle inconscience nous conduit au monde dans le quel nous vivons en ce moment.   Un monde dirigé par les grandes corporations criminelles de blanchiment d’argent, des politiciens incapables, faibles et souvent corrompus, une violence médiatisée et acceptés par une population lobotomisée par des discours inutiles et la désinformation.  Une société sans but, sans âme et où ceux et celles qui veulent faire le bien, se butent sans cesse à la méchanceté humaine.
C’est Marguerite Yourcenar qui a dit un jour : « Si les humains ne s’étaient pas habitués à voir passer des wagons plein de bêtes allant à l’abattoir, ils n’auraient pas accepter les trains pleins de gens pour les camps de concentration et d’extermination. »
Nous devons nous rappeler une chose : tant que le sang des animaux coulera, le sang des humains coulera aussi.  Car tout est relié dans l’Univers.  Ce qui en Haut est comme ce qui est en Bas. C’est une affirmation qui peut s’interpréter sur plusieurs niveaux. Alors, espérons que l’Homo sapiens saura trouver sa vraie place dans cet Univers.

Jocelyne Choquette
Conférencière, auteure et coach
Développement personnel, entrepreneuriat et motivation.